Eco trail de Paris 2015
Publié le 31 Mars 2016
Encore une belle aventure avec mon ami Jé, 50 km et un peu moins de 1000D+ pour la prépa du trail des pyramides. Nous voilà donc parti en ce vendredi après-midi, monté à la capitale. Après un voyage sans encombre il a fallu s’adapter à la conduite des parisiens pour rejoindre notre parking, Jé c’est fait quelques frayeurs entre les voitures, scooter et autres piétons. Enfin arriver au parking, barrière bloquée! Après une dizaine de minutes d’attente et appel au technicien, il s’est avéré que le couple d’allemand devant nous était trop avancé et bloquai la dite barrière….Ah ! Ces touristes !
Direction l'hôtel grâce à un petit smartphonoguidage d’Eddy et remontée d’une bonne partie du boulevard de Grenelle, pour trouver notre chambre surclassée. Plus trop le temps d’aller au village course, porte de Versailles, on décide de rester tranquille dans la chambre avant de partir dîner. Petit resto sympa à deux pas de l'hôtel, ou l’on à mieux manger que certaine veille de départ. Retour à la chambre pour la traditionnelle préparation puis extinction des feux à un peu plus de 23 h, après une avalanche de buts sur canal.
Debout 6h30 pour petit déj' prévu à 7h00, mais à 7h00, rien de prêt, ni la salle ni le petit déj’. Le réceptionniste nous demande de revenir à 7h30, un peu agacé on patiente ! 7h 30 on commence à petit déjeuner mais sans pain puisque la personne n’est pas revenu de la boulangerie (elle n’arrivera qu’à 7h55…. ça commence bien)
Du coup le minutage de la matinée était un peu écorné. On décide alors de prendre le métro pour gagner un peu de temps de rejoindre le parking pour déposer nos valises et rejoindre Christophe qu’Eddy avait déposé avant de filer au départ du 30 km. Prise du RER pour environ 40’ et rejoindre St Cyr. Là des navettes nous attendent pour nous conduire à l’entrer des jardins du château de Versailles.
Dernier préparatifs et petite collation avant le départ où il ne fait pas super chaud. Enfin la délivrant, on s’élance dans la première des 4 vagues de départ et c’est parti pour 6 km dans les jardins du roi Soleil. C’est plutôt plat et on se force à ne pas partir trop vite. Ce n’est pas chose facile, mais on laisse partir Christophe, faire sa course. Les premières petites difficultés apparaissent vers le 10ème, mais rien de très méchant c’est quelques fois pentu mais jamais très long. Les kilos s'enchaînent et la monotonie s’installe dans les longues lignes droites en sous-bois, mais on est toujours tous les deux avec Jé et ça aide bien. On arrive même à se tirer la bourre sur les bosses à celui qui marchera le premier. A notre grande surprise on aperçoit à 50m devant Christophe qui chute à l’entame d’une bosse, il n’as pas l’air d'être au mieux. Puis dans la descente on le rejoint alors qu’il est arrêté à cause d’un caillou dans la chaussure. Il nous dit que tout est ok et on continu notre route
29éme kilomètre et premier ravito, il était temps, un Tuc, un verre de Coca, un potage pour Jé. Prêt à repartir, Christophe arrive juste, je luis donne un coup de main pour sortir son gobelet et on repart. Rien de particulier jusqu'à l’entrée dans le parc de St Cloud qui annonce que l’on est plus près de la fin que du début, ou l’on entend une véritable locomotive arriver derrière nous, qui a fait le forcing depuis 4 ou 5 km pour revenir sur nous. Du coup on arrive au ravito du 40ème tous les 3 pour la photo. Puis coup de bambou pendant le ravitaillement j'essaie de m’alimenter mais c’est compliqué ! On repart sans trop se refroidir, mais le manque de lucidité ce fait ressentir je veux prendre une photo de la belle vue de Paris mais je n’y arrive pas… pas grave. Passage au 42ème : 4h00, avec 800 D+ : plutôt content.
Les derniers kilomètres sont sur les quais de Seine et l’Eco Trail se transforme en urbain trail et pour moi en chemin de croix. Je dis à Jé de finir sa course à son rythme sans m’attendre. Je vois bien qu’il est l’aise et que mes jambes ne suivent pas. 2km avant l'arrivée je me retrouve le nez sur les pavés plat ventre. Je rage un peu puis relance comme je peux, les quelques escalier juste avant l’arrivée piquent un peu, mais je vois je ne suis pas le seul à pas être bien.
Enfin l’arrivée. Je vois, et surtout j’entends Eddy m’encourager sur les derniers mètres. 4h45, 138éme sur 1300 et 43éme V1, 4 mn derrière Jé, et à 7mn de Christophe.
Passage obligé vers les kinés surtout quand il n’y a pas d’attente puis……plus rien, vide, frigorifié, plus de force et nauséeux. Mon Jé me récupére mon sac pendant que je commate, les pieds en l’air dans le couloir des douches. La douche fait du bien mais à peine sortie de Paris, Jé fait la route tout seul.
Rendez-vous début Avril sur les champs pour une autre aventure, qui s’annonce d’ores déjà sous le thème de la bonne humeur.