Marathon de Paris

Publié le 1 Mai 2016

Marathon de Paris

Déjà un mois de passé et personne n'a rien à dire sur ce fameux Marathon de la capitale.
Allez je m'y colle....
3 avril.
En fait tout commence le 2 pour tout le monde. Départ de La Souterraine, on part tous en train direction Austerlitz. Et au final, ce sera un excellent choix car le voyage est bien plus reposant que nos habituelles quatre roues, pas de stress de ce côté là. Arrivée là bas sans embouteillages et à l'heure, métro, appart, puis direction le salon du running pour récupérer les dossards. Pas trop de monde dans l'immense hall des expos, la prise des dossards est très rapide. Un petit moment de détente dans l'espace Schneider, quelques rafraîchissements, une visite des nombreux stands et retour à l'appart. Le temps s'est bien dégradé, il fait froid et il pleut. La pasta du soir vaut bien celle de La Rochelle, et une fois tous ces ventres bien remplis, tout le monde au lit, demain y'a école.

3 avril, cette fois on y est!!!
Debout 6h pour les plus vaillants, 6h15 pour les autres. Le petit déjeuner se fait toujours dans la bonne humeur mais il y a quand même un peu moins de parole que devant les spaghettis de la veille. Les déguisements sont en place; depuis 6h02 pour Cyrille; les cartouchières débordent, les lacets sont serrés au micron, c'est parti direction les Champs. Arrivés là-bas, on a le temps, un peu d’émerveillement dans les regards, mais ça rigole tout de suite moins. Les visages se ferment petit à petit, une dernière photo, les derniers encouragements, et on rejoint nos sas respectifs. Un peu d'attente dans le sas, mais on en profite pour papoter un peu.
8h45, top départ pour les vedettes, dont Oliv, Pierre et Laurent. 8h50, c'est parti pour Cyrille et moi, suivi de quelques minutes pour Greg et Eric, Claude partira plus tard. Je profite un max des premiers kilos caméra au poing, je surveille Cyrille derrière moi mais j'arrive pas à l'attendre. Tant pis, je le laisse pour l'instant, il faut qu'il fasse sa course. Rien à signaler dans les 5 premiers kilos, à part les encouragements des filles qu'on aperçoit au 4è. Au 8è, Eric est déjà là, et ça boite pas. En effet il est sur une base de 3h10, je n'essaie même pas de suivre préférant continuer ma promenade.

15è, c'est Greg qui arrive à mes basques, je prends son pas; et il est grand; son rythme est guère plus élevé que celui ou j'étais. Mais d'un coup d'un seul plus personne, il a du s'arrêter satisfaire une envie pressante, je ne le reverrais pas. Le semi est déjà là, c'est passé super vite, tout va bien, mais le plus dur est encore devant. Les fameux quais de Seine, ils se passent mieux que l'an dernier pour moi mais je passe pas au même rythme non plus. Il est vrai que les sorties de tunnel sont raides, un léger ralentissement s'impose à chaque fois et ce qui est dur c'est de relancer derrière, et ça se passe bien, mais je suis en balade. Le 30è arrive déjà, magnifique passage entre la Tour Eiffel et le Trocadéro. Petit coucou à Isa et Lucas qui sont là, et c'est reparti. Les jambes commencent à se faire sentir, mais c'est là qu'il faut que la tête se connecte pour faire oublier les jambes. Il ne faut surtout pas s'arrêter sous peine de ne pas redécoller. 35è, la meneuse d'allure des 3h30 me dépasse, elle gueule comme un cerf en rut, là encore j'essaye pas de suivre, elle est guère plus vite mais c'est pas grave. Passage dans le bois de Boulogne, il y a pas mal de monde dans les longues lignes droites, plus que l'an dernier je pense et du coup j'ai trouvé que c'était bien passé. Les 2 derniers kilos sont noirs de monde, j'en profite un max, je prends le temps d'apprécier ces dernières longueurs sans pression de résultat, sans l’œil sur la montre pour voir si je vais arriver dans les temps ou pas. Je déboule sur l'avenue Foch et je me pose au milieu, je suis la ligne, j'ai l'impression d'être seul sur l'avenue, c'est le pied, si cette ultime ligne droite pouvait durer encore 10min....Mais faut bien arriver, et finalement je suis quand même bien content de franchir cette ligne après 3h40 d'une très belle balade. Que c'est bon de prendre le temps de savourer cette course.....

Direction la tente Schneider pour retrouver les copains et échanger les premières impressions. Les temps ne sont malheureusement pas ceux qui étaient espérés, j'ai l'impression qu'il y a de la déception par rapport au parcours proposé mais tout ça nous a pas coupé la faim. On se ravitaille copieusement et tout le monde se retrouve, direction l'appart, la bière de fin de course et il est déjà l'heure de rentrer, le train n'attendra pas...

Ce qu'il faut retenir: - Pierre n'a rien perdu, Eric si.
- La bière la veille d'une course, ça donne 2h45.
- Les nouveaux marathoniens y reviendront...je pense.
- Grand merci à Claude pour les dossards.
- Un week-end comme ça, c'est quand même bon.

Rédigé par CHANKAS

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N
Petite précision, à part le dossard, non je n'ai rien perdu !o)
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